Vendredi 07 Juin 2024
Catherine Vedda : « L’idée est de recréer une vie de famille »
La Moselle-Est compte quatre pensions de famille, à Forbach, Stiring-Wendel, Hombourg-Haut et Sarreguemines, gérées par Emmaüs, le CMSEA ou encore l'Union des associations familiales (Udaf). Explications avec Catherine Vedda, chef de service au pôle hébergement logement de l'Udaf.
Catherine Vedda est chef de service pôle hébergement logement à l'Udaf de Forbach. Photo Gaëlle Krähenbühl
Qu'est-ce qu'une pension de famille ?
Catherine Vedda : « Une pension de famille est un endroit réservé à des personnes isolées socialement et qui n'ont pas l'autonomie nécessaire pour vivre en logement classique. Ici, on leur propose un logement autonome dans une structure collective, avec une équipe généralement de deux travailleurs sociaux en soutien. Des sorties culturelles peuvent être organisées. On leur offre aussi une aide pour la réalisation de certaines tâches quotidiennes, comme aller faire des courses par exemple. Ces lieux sont financés par l'État. »
Comment sont orientés les résidents vers une pension ?
« Ils sont orientés par des travailleurs sociaux ou les structures associatives qui les suivent. Les seuls critères pour avoir une place en pension de famille sont d'être majeur et de percevoir des minima sociaux. Une pension de famille compte une vingtaine de places généralement. Les demandes sont nombreuses, il y a un réel besoin. Il existe des listes d'attente pour avoir une place. »
Combien de temps peuvent-ils rester là ?
« C'est un lieu de vie, donc ils peuvent y rester des années. Il n'y a pas de limite de temps, ni de conditions ou d'obligation de projet professionnel par exemple. L'idée ici est d'offrir un espace sécurisant à ces personnes qui ont connu de nombreuses difficultés avant d'arriver là, de recréer une vie de famille. »
Catherine Vedda est chef de service pôle hébergement logement à l'Udaf de Forbach. Photo Gaëlle Krähenbühl
Qu'est-ce qu'une pension de famille ?
Catherine Vedda : « Une pension de famille est un endroit réservé à des personnes isolées socialement et qui n'ont pas l'autonomie nécessaire pour vivre en logement classique. Ici, on leur propose un logement autonome dans une structure collective, avec une équipe généralement de deux travailleurs sociaux en soutien. Des sorties culturelles peuvent être organisées. On leur offre aussi une aide pour la réalisation de certaines tâches quotidiennes, comme aller faire des courses par exemple. Ces lieux sont financés par l'État. »
Comment sont orientés les résidents vers une pension ?
« Ils sont orientés par des travailleurs sociaux ou les structures associatives qui les suivent. Les seuls critères pour avoir une place en pension de famille sont d'être majeur et de percevoir des minima sociaux. Une pension de famille compte une vingtaine de places généralement. Les demandes sont nombreuses, il y a un réel besoin. Il existe des listes d'attente pour avoir une place. »
Combien de temps peuvent-ils rester là ?
« C'est un lieu de vie, donc ils peuvent y rester des années. Il n'y a pas de limite de temps, ni de conditions ou d'obligation de projet professionnel par exemple. L'idée ici est d'offrir un espace sécurisant à ces personnes qui ont connu de nombreuses difficultés avant d'arriver là, de recréer une vie de famille. »
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